bishop

Bishop – vin chaud épicé

Bishop – vin chaud épicé

Ce punch vineux peut être préparé pour être bu chaud ou froid.

On coupe en quatre 2 ou 3 oranges amères, dont on fend légèrement l’écorce avec une couteau, et, après avoir fait griller ces morceaux sur un feu qui ne soit pas trop vif.

On les met dans un vase contenant 2 litres de vin rouge, en y ajoutant de la cannelle et de la muscade.

On laisser infuser le tout pendant cinq ou six heures sur des cendres chaudes, le vase étant bien clos.

On passe le mélange à travers une serviette, on ajoute à la liqueur une quantité suffisante de sucre, et on la fait chauffer sans la faire bouillir pour la servir aussi chaude que possible.

En faisant infuser durant un mois, dans un vase soigneusement fermé, 64 grammes d’écorces d’oranges, 32 grammes de cannelle ou de muscade.

On a toujours à sa disposition une teinture qui permet de préparer le bishop avec autant de promptitude que de facilité : Il suffit de verser dans du vin rouge ou blanc, chauffé et sucré, un certaine quantité de cette teinture, quantité qu’on proportionne en goûtant le mélange.

Pour préparer le bishop froid, on fait infuser le zeste d’un citron ou d’une orange amère dans un verre de kirsch ou de toute autre liqueur.

Après quelques heures d’infusion, on passe le mélange, et on l’ajoute à 2 litres de vin blanc d’excellente qualité suffisante de sucre.

On rafraîchit cette boisson au moyen de glace.

Vin chaud

On met dans un poêlon 1 litre de vin rouge ou blanc de bnne qualité avec 400 grammes de sucre, un morceau de cannelle et le zeste d’un citron.

On place le poêlon sur le feu, en remuant le mélange pour faire fondre le sucre.

Quand ce mélange est bien chaud, on le passe au tamis fin, et l’on ajoute la liqueur, les chairs de 2 citrons sans écorce, et sans pépins.

Pour donner plus de ton et de saveur à cette boisson, on peut y mélanger quelques cuillerées de kirsch ou de vin de champagne.

 

Bishop (Bishop, du bas latin ebiscopus (évêque), ainsi appelée, dit Littré, parce que cette boisson mériterait d’être servie à la table d’un évêque).

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