Blanc-manger
Prenez quatre pintes de lait, les blancs d’un chapon bouilli, deux onces d’amandes douces blanchies; battez le tout ensemble ; exprimez fortement le tout ; faites bouillir l’extrait avec trois onces de farine de riz.
Lorsque ce mélange commencera à ce coaguler, mettez-y une demi-livre de sucre blanc, dix cuillerées d’eau-rose, mêlez bien le tout.
Blanc-manger (autre 1)
Prenez la viande blanche d’un chapon et celle de deux perdrix rôties ; quatre once de mie de pain très-blanc ; broyez le tout en y versant du bouillon, formez une pâte qu’on fera bouillir, durant deux heures, dans une suffisante quantité de bouillon et consistance de crème ; passez par un tamis fin.
Blanc-manger, (autre 2)
Pour tenir lieu de bouillon le matin.
Prenez une une écuelle d’excellent bouillon ; faites-la réduire à moitié, à petit feu ; ajoutez-y le lait d’un quarteron d’amandes douces, trois cuillerées d’eau rose.
Remettez sur un feu modéré jusqu’à qu’il prenne une certaine consistance, Passez-le à l’étamine.
Ajoutez un quarteron de sucre, et un peu de cannelle. On peut y mettre un peu d’ambre ou de musc, un peu d’eau de fleurs d’orange, ou jus qu’on fait bouillir un ou deux bouillons.
On trouve d’autres préparations du blanc-manger pour entremets, dans les ouvrages.
Observation médicinale
C’est un aliment léger, nourrissant et sain, destiné aux personnes affaiblies par des maladies longues, à celles dont l’estomac est faible, dérangé, ou dont on veut corriger l’âcreter des humeurs.