Pot-au-feu au bœuf (autre façon)
La recette précédente donne un très bon bouillon et un bœuf médiocre, puisque les sucs de la viande plongée dans l’eau froide se sont peu à peu écoulés dans le bouillon.
Pour que la viande garde son goût et ses qualités nutritives, voici comment procéder :
Pour 3 litres d’eau, avoir 1 kilo de viande, 600 grammes ou 800 grammes d’os de bœuf bien frais.
Mettre d’abord les os, dans la marmite ; à ébullition, écumer et essuyer l ‘écume qui pourrait être restée sur les bords du récipient.
Laisser bouillir pendant 2 heures ; ajouter alors le bœuf, écumer de nouveau, saler, placer les légumes et terminer comme celui-dessus.
Le bouillon doit être considéré plutôt comme une sorte d’apéritif que comme un met nourrissant ; nous y trouvons peu de sucs nutritifs, même si le bœuf, à était mis dans l’eau froide, comme on doit le faire généralement pour obtenir un bon bouillon.
Le consommé ne contient guère que de à 3 à 5 % de son poids de matières nutritives : gélatine, albumine, graisse, sels minéraux, chlorure de sodium, matières extractive, mais c’est un apéritif peptogène par l’osmazome qui excite la sécrétion de la pepsine des glands gastriques.
Il est azoté par l’albumine, la myosine qu’il contient. Le bouillon referme, mais en très petites quantités, des substances solubles que fournissent les légumes, et il des propriétés hydrocarbonées, alcalines, ferrugineuses et phosphorées. Le sel, ajouté au début de l’opération, aide à la dissolution de l’albumine.
On pourrait faire avec le bouillon un aliment réparateur, en ajoutant 2 à 3 jaunes d’œufs par litre de consommé.
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